Cavia porcellus
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Description de l'espèce [modifier]
Les cobayes sont de taille relativement grande pour des
rongeurs,puisqu'ils pèsent entre 0,5 et 1,7 kilogramme et mesurent de
12 à 50 centimètres de long.
Le corps de l'animal adulte est massif. Les pattes sont relativement
courtes. Les membres antérieurs ont 4 doigts et les postérieurs ont 3
doigts, ils se terminent par des griffes acérées. Il n'y a pas de queue
apparente.
La tête est située dans le prolongement du corps, sans cou visible.
Elle est terminée par un museau arrondi avec des narines écartées
formant des fentes presque horizontales. Les vibrisses,
ou moustaches, sont de taille moyenne, implantées dans toutes les
directions. Les yeux, situés latéralement, sont très ronds, légèrement
saillants, noirs si le sujet n'est pas albinos
et sans paupières visibles. Les oreilles sont assez courtes, larges,
fines, presque translucides chez les animaux clairs, couvertes d'un
poil très court et rare. Elles sont situées vers l'arrière de la tête,
de forme ondulante, « en feuille de choux » et parfois repliées vers
l'avant. La bouche est petite, arrondie et située très bas sous le
museau.
Incisives d'un cochon d'Inde en bonne santé.
Comme tous les rongeurs ils ont des grandes incisives qui poussent continuellement.
Leur température corporelle se situe entre 37 et 38°C, leur fréquence respiratoire est de 100 et leur rythme cardiaque de 250 battements par minute.
Le dimorphisme sexuel est peu apparent.
Dès leur naissance les petits diffèrent très peu des adultes, si ce n'est par la taille.
Le pelage, court, dru et brun à l'origine, a donné par sélection au
sein des élevages de très nombreuses variantes de coloris, de texture
et de longueur.
Variations génétiques [modifier]
Les cobayes domestiqués appartiennent à de nombreuses races qui ont été développées depuis leur arrivée en Europe et en Amérique du Nord.
Ces races changent considérablement par leurs robes et leurs couleurs.
On trouve désormais de plus en plus d'éleveurs spécialisés qui
proposent différentes races comme :
Cochons d'Inde de différentes races et coloris.
Cochon d'Inde de race cuy, âgé de six semaines.
- l'UPL (unicolore poil lisse), le cobaye classique
- le cochon d'Inde à rosettes (huit touffes de poil dur sur le corps),
- le péruvien au poil long et lisse dirigé vers l'avant (deux rosettes sur les fesses),
- le rex au poil court, dressé et dur (balai-brosse !),
- le teddy au poil court, dressé et doux,
- le shelty, qui a les poils qui partent vers l'arrière,
- le texel au poil long et ondulé,
- le coronet (Sheltie couronné) et mérino (texel couronné),
- le couronné (avec une rosette sur la tête) Il existe le couronné
anglais avec la rosette de la même couleur que le corps et le couronné
américain avec une rosette de couleur différente.
- le cuy est une race que l'on trouve beaucoup en Belgique ou en Hollande et qui commence à arriver en France
dans les concours descendant du cochon d'inde élevé pour être mangé. Il
est beaucoup plus grand et gros que le cochon d'inde dit "classique".
Il peut mesurer jusqu'à 50 cm et peser jusqu'à 4 kg.
Cette race est un peu plus peureuse et met un peu plus de temps à être
apprivoisée. Son espérance de vie est moins longue : le cuy peut vivre
jusqu'à cinq ans mais s'il reçoit tous les soins nécessaires et n'a pas
trop de stress il peut vivre plus longtemps[4],[5].
- le nu est un cochon d'inde qui n'a pas de poils.
- On donne le nom d'angora à tous les cochons d'inde issus de croisement et dont on ne peut distinguer la race.
Toutes ces variétés existent en de multiples couleurs et peuvent
être « satins » (le poil a alors une apparence très lisse et brillante
mais cela peut poser des problèmes lors de la reproduction). Les yeux
peuvent être noirs, rouges, rubis ou avec des reflets rouges selon la
couleur de la robe.
Les différents « dessins » de robe ont également un nom précis, comme :
- l'himalayen ou russe, blanc avec le nez et les oreilles chocolat à noirs et les yeux généralement rouges,
- le hollandais avec l'arrière-train coloré, une bande centrale
blanche et une tache de chaque côté de la tête qui englobe les oreilles
et les yeux.
Petit cochon d'Inde à rosettes, 8 heures après sa naissance.
Le frère et la sœur, 24 heures après leur naissance.
Cochon d'inde à rosettes, après le sevrage.
Ce sont des animaux sociaux qui vivent de préférence en petits groupes de 5 à 10 individus[6]
composés de truies (femelles), d'un verrat (mâle) et de jeunes, qui
pour couper avec la nomenclature porcine précédente s'appellent les
chiots.
Les cochons d'Inde se déplacent rapidement en ligne droite, le
ventre collé à terre. Ils sont capables de sauter assez bien mais,
contrairement à de nombreux rongeurs, ils ne sont pas dotés d'une queue
leur permettant de se maintenir debout ou de grimper.
Les individus communiquent entre eux par différents cris et
couinements, allant du cri d'alarme strident aux petits cris de
reconnaissance et aux roucoulements amoureux[6].
Ce sont des animaux d'un tempérament placide qui mordent rarement[6],
faciles à apprivoiser bien que vite apeurés, mais qui sont capables de
bagarres féroces entre mâles adultes. Il convient donc de leur assurer
un espace assez vaste pour ménager des territoires à chacun avec des
cachettes pour se réfugier en cas de panique.
On ne trouve normalement pas cette espèce domestiquée dans la nature
mais le mode d'élevage en semi captivité pratiqué dans les Andes a
certainement donné lieu à du marronage[6].
Les cochons d'Inde sont capables de se reproduire toute l'année avec un pic de fécondité au printemps. Le cycle de la femelle est tous les 15/17 jours pendant 2 ou 3 jours. Elle peut avoir jusqu'à 5 portées par an[6].
Il est déconseillé de les faire reproduire plus de deux fois par ans[réf. souhaitée].
Une femelle qui a plus de 7 mois et qui n'a jamais eu de portée a
les os pelviens complètement soudés et ne peut donc mettre bas sans
risquer une dystocie et nécessiter une césarienne.
L'accouplement est possible si elle a eu une portée avant 7 mois, car
les os pelviens ne se souderont jamais. Les besoins alimentaires de la
future mère sont doublés, voire triplés pendant sa gestation.
La gestation dure de 60 à 70 jours, ce qui est assez rare pour un animal aussi petit. Cette durée de gestation est équivalente à celle des chats,
mais contrairement à eux, les petits cochons d'Inde sont déjà bien
développés quand ils naissent. Ils pèsent environ 100g, ont de la
fourrure, des dents, des griffes et les yeux ouverts. Les jeunes sont
mobiles dès la naissance et selon l'environnement, oseront
habituellement se risquer dehors dès une semaine.[réf. souhaitée]
La femelle est fécondable
immédiatement après la mise-bas, pendant une demi-journée environ. Dans
les groupes importants le mâle dominant dispute alors le droit de la
féconder et de la protéger ensuite des assauts des autres mâles[6]. Pour limiter les naissances il convient donc de séparer les couples un peu avant la date prévue pour la naissance.
Dès la naissance, les petits sont déjà autonomes, grignotent du foin
quelques heures plus tard, et au bout de deux jours sont déjà capable
de manger comme leur mère qui continue cependant à les allaiter jusqu'à
3 semaines, bien qu'ils soient capables de survivre après 5 jours
d'allaitement au minimum[6].
Les portées peuvent compter de 1 à 3 jeunes pour les premières
portées, et de 2 à 6 pour les suivantes, pouvant aller jusqu'à 12, 4
étant la moyenne[6].
Dans les petites portées, des difficultés peuvent se produire
pendant la mise bas, dues aux petits surdimensionnés. Jusqu'à la moitié
des jeunes peuvent être perdus dans de plus grandes portées, car la
mère ne peut pas s'occuper des nouveau-nés assez rapidement. Si un
grand nombre survit, il est probable que les plus faibles seront
insuffisamment nourris, avec comme conséquence la mort d'un ou deux
petits. Néanmoins, les petits pouvant être allaités par une autre
femelle, il est possible de séparer la portée entre plusieurs femelles
en cours de lactation afin de sauver les petits qui auraient été
autrement perdus.[réf. souhaitée]
Les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers 4 à 5 semaines
mais les mâles ne sont capables de se reproduire vraiment qu'à 9
semaines, même si leur activité sexuelle commence plus tôt[7].
Ils vivent six ans en moyenne, huit au maximum.
Le cobaye est un herbivore strict[6].
En captivité la base nutritionnelle du cochon d’inde est le foin de bonne qualité. C'est essentiel pour les dents et aussi sa santé.
Il doit avoir toujours à disposition de l'eau propre en abondance.
Il aime manger à la même heure tous les jours et il a besoin de 40-70 grammes de nourriture fraiche.
Il n'a que deux repas principaux:le Petit déjeuner et le dîner mais il grignote quand même pendant la journée.
Il mange aussi certaines plantes (pissenlit, mouron des oiseaux, sénecon), légumes
(betterave rouge, brocolis, chou de chine, chou-fleur, chou frisé,
chou-rave, chou vert, concombre, cresson, endive, épinard, fenouil,
laitue pommée, mâche, poivron, scarole) et fruits frais (pomme, tomate, poire, fraise parfois banane), dont on se sera assuré au préalable qu'ils ne sont pas toxiques (feuilles de fougère, bouton d'or, jacobée, cytise) ou susceptibles de provoquer des diarrhées [8],[9].
Les produits frais sont indispensables afin de lui assurer un apport quotidien en vitamine C.
Le cochon d'inde est en effet un des rares rongeurs à ne pas stocker la
vitamine C. Sans apport constant de vitamine C il souffrirait de
problèmes de peau, du scorbut
et pourrait s’affaiblir rapidement, être paralysé des pattes
postérieures ou antérieures, avoir des problèmes digestifs graves et
mourir. Il est parfois nécessaire, à défaut d'une alimentation
équilibrée, d'assurer un apport de vitamine C sous forme de complément
alimentaire ou de gouttes[10].
Les pierres à lécher sont inutiles.[réf. souhaitée]
Il existe des granulés pour cochons d'Inde et mélanges de graines
tout préparés. On recommande de choisir des granulés tous semblables et
enrichis en vitamine C pour équilibrer la ration alimentaire quotidienne[11], mais sans excès car l'animal a tendance à l'obésité[12].
Les cobayes ont besoin d'espace et de compagnons pour rester en bonne santé.
Des mesures préventives évitent la plupart des décès prématurés. Les
erreurs les plus répandues sont : une nourriture inadaptée ou en trop
grosse quantité, un changement brusque de régime, le manque d'eau, une
température environnante trop haute ou trop basse, des courants d'air,
une litière trempée, l'élevage en solitaire et pas assez d'espace pour
se dépenser[13].
Pour être au mieux la température extérieure doit être comprise
entre 18 et 24°C, elle ne doit pas être se située en dessous de 10°C ni
au dessus de 32°C[14].
On conseille de retirer quotidiennement les fruits et légumes qu'il
n'a pas mangés, de changer l'eau chaque jour et de nettoyer toutes les
semaines la cage à l'eau et au vinaigre blanc. La litière idéale se
compose de litière de chanvre ou de lin[15], les autres matériaux pouvant occasionner des problèmes d'allergie, respiratoires ou de toxicité[16].
La toilette consistera à laver le cochon d'inde à l'eau tiède s'il a
des excréments collés ou tout simplement au moins une fois par an. Il
faut lui couper les ongles lorsqu'ils sont trop longs avec un
coupe-ongle spécial pour les rongeurs afin d'éviter de le blesser[17].
Le cochon d'Inde doit disposer d'assez d'espace pour courir et de
distractions. À défaut on doit le sortir de sa cage sous étroite
surveillance. Le cochon d'Inde a besoin de compagnie au moins 2 heures
par jour s'il vit seul et 1 heure par jour s'ils vivent à plusieurs[18].
Les Cochons d'Inde domestiques doivent avoir de la nourriture fraîche pour assurer un apport quotidien en vitamine C
Le cobaye transmet peu de maladies à l'homme, il peut toutefois être vecteur d'acariens et de la gale[13].
Les affections les plus courantes sont d'ordre respiratoire, digestif ou parasitaire, manque de vitamine C et méningite[13].
Le rhume
(bronchite ou coryza) est dû au stress, à des courants d'air, des
variations de température, un virus ou une bactérie. Les symptômes en
sont un écoulement nasal d'abord clair puis purulent, de la fièvre, une
grande fatigue, une respiration difficile, des éternuements et un
larmoiement. Comme la diarrhée, cette maladie peut dégénérer rapidement
et entraîner le décès du cochon d'Inde. Un traitement antibiotique est
nécessaire.
l'otite :
elle est due à un coup de froid ou tout simplement à une petite mycose
mal soignée sur l'oreille. Les symptômes sont la tête penchée sur un
côté et une difficulté à marcher. Le traitement vétérinaire consite en
pommades, lotions ou antibiotiques, faute de quoi l'animal peut en
mourir.
Les ballonnements (Tympanite) : changement de nourriture brusque, trop de fourrage vert, qui se soignent bien par un régime à base de foin[13].
La diarrhée
doit être traitée rapidement sous peine d'entraîner le décès du cochon
d'Inde en 24-72 heures. Les symptômes en sont des crottes molles, des
cris (assez forts) quand il fait ses crottes, un manque d'appétit, une
faiblesse (apathie),
de la fièvre, des douleurs au ventre importantes. Sur avis vétérinaire
la diarrhée se soigne par un régime à base de foin et en donnant si
possible à manger les crottes de cobayes sains[13].
L'empoisonnement
de cause alimentaire ou autre. Les symptômes sont la perte d'appétit,
l'animal ne boit plus, reste toute la journée allongé sur le côté et
lorsqu'on le saisit sa tête penche sur le côté. Il faut aller très vite
chez le vétérinaire car en moins de 24 heures le cochon d'Inde meurt.
les anomalies dentaires (malocclusion dentaire) : dues à un mauvais positionnement des dents qui ne peuvent plus s'user et poussent de façon excessive[13].
La croissance excessive des griffes : due à un manque d'espace pour bouger ou un sol très mou[13]. Elles s'allongent et se déforment, handicapant l'animal. Un vétérinaire peut les couper.
Le scorbut : comme les humains mais à la différence de la plupart des autres mammifères, les cobayes ne peuvent pas synthétiser leur propre vitamine C
mais doivent obtenir cet aliment essentiel de la nourriture qu'ils
mangent. Comme les humains, si les cobayes ne peuvent pas obtenir assez
de vitamine C ils souffriront du scorbut[6] pour finalement mourir.
Les parasitoses : Teigne[19], Poux et acariens de la gale peuvent provoquer des fortes démangeaisons, inflammations, croûtes et chutes de poils[13].
La méningite : grave infection à méningocoques ou virale[13].
La toxémie de gestation:
dégénérescence du foie ayant lieu en fin de gestation et début de
lactation. Maladie mortelle en 12 heures. Il faut veiller à ce que la
femelle ne s'empâte pas[19].
Les cochons d'Inde peuvent également développer des tumeurs. Si
elles sont traitées à temps et accessibles elles peuvent être opérées
avec un bon pronostic.
Il existe des vétérinaires spécialisés pour les NAC.
L'espèce et l'homme [modifier]
Le cobaye a été domestiquée à l'époque précolombienne , en élevant un cochon d'Inde sauvage, Cavia aperea[20]. Le cobaye est toujours élevé traditionnellement dans les Andes pour sa chair[21], en particulier en Équateur, au Pérou et en Bolivie[6].
Les commerçants hollandais découvrent en Guyane cet animal exotique élevé par les indiens locaux. Ils le rapportent en Europe, comme animal de compagnie pour leurs enfants, en 1670. En 1880, très prolifiques, des individus sont vendus jusqu'en Angleterre et en France.
D'abord réservés à une élite, les cobayes, faciles à élever, sont
rapidement devenus populaires en tant qu'animaux exotiques de compagnie
mais aussi de laboratoire[22].
Animal de concours [modifier]
Race péruvien satin au poil long lila, orange et blanc
Les concours de cochons d'Inde sont surtout en vogue en Allemagne et dans les pays anglo-saxons. Les lignées sont sélectionnées
avec patience, de longue date, et les individus choisis pour concourir
sont soignés tout particulièrement dans les deux ou trois mois avant la
date d'exposition : cage individuelle pour les mâles, petits groupes de
2 ou 3 pour les femelles, nourriture et litière de choix, toilettage,
etc. Toutes les dispositions sont prises pour que l'animal soit au
mieux de sa forme le jour J afin d'être le gagnant de sa catégorie[29].
Animal de compagnie [modifier]
Cochon d'Inde sur litière de copeaux de bois et de journal.
Deux cobayes dans un enclos extérieur.
Vers 1950,
le cobaye sort des laboratoires grâce à son comportement placide, il
devient l’animal de compagnie dont le succès n’est plus contesté[14].
Le cochon d'Inde est un animal domestique de plus en plus courant en
raison de son faible coût et de sa non agressivité. Il est souvent
choisi comme compagnon pour un enfant et lorsque l'on ne dispose pas
d'assez d'espace pour adopter un chat ou un chien.
Contrairement à d'autres rongeurs, souris et rats notamment, le cobaye ne dégage qu'une faible odeur. Toutefois, le mâle une fois à maturité sent plus fort que la femelle.
Mieux vaut éviter le moindre contact entre le cochon d'Inde et
d'autres animaux. Certaines personnes les mettent avec des lapins
(nains ou pas) mais c’est une erreur car le comportement du lapin peut
être agressif et le cochon d’inde ne pourra pas se défendre[30].
Il vaut mieux éviter aussi de mettre deux cochons d'Inde de sexe
différent dans la même cage sauf si l'un d'entre eux est stérilisé. Les
cochons d'Inde ont un taux de reproduction exponentiel, ce qui serait à
la fois mauvais pour la santé de la femelle et indésirable vu le nombre
de petits conçus. La meilleure option est d'avoir deux cages situées
l'une à côté de l'autre. Il est possible de mettre deux mâles dans la
même cage, à condition qu'ils aient grandi ensemble depuis leur
naissance, préférez tout de même deux femelles.
On dit qu'il ne faut jamais rien faire tourner au-dessus de leur
tête car cela leur rappelle le mouvement des prédateurs et des rapaces.
L'animal risque d'être terrorisé.
Un cochon d'Inde a besoin d'un minimum d'espace vital.
La majorité des cages vendues dans le commerce ne constituent pas un
espace assez grand pour que votre cochon d'inde puisse courir et être
heureux. Préférez à ce modèle les cages faisant au moins 80 cm pour un cobaye tout seul ou 1 m pour deux cobayes.[31] On peut aussi les garder dans un enclos extérieur sous certaines conditions.
Dans la culture [modifier]
Dans le langage courant le mot cobaye est souvent employés comme métaphore pour un sujet d'expérimentation scientifique.
Le cobaye est également connu sous d'autres noms dans certaines régions françaises, comme en Isère où l'on l'appelle parfois « gouri », en Normandie « caouïc » ou « porc marin ». En Limousin il devient un « goui-goui », ou « porc de mar » en occitan. Dans une partie de l'Auvergne il est appelé « rat de mer ».
La façon dont ils sont venus à être considérés en tant que « porc » ou « cochon » dans le langage vernaculaire
n'est pas exactement connue, mais les bruits que font les cochons
d'Inde ressemblerait à ceux des porcs aux oreilles de certaines
personnes. Ceci ne s'est pas produit seulement en français :
- le mot anglais correspondant est Guinea pig, soit « cochon de Guinée », ou selon certains « cochon valant une guinée » (ancienne monnaie anglaise)[22].
- le mot allemand Meerschweinchen veut littéralement dire « petit cochon de mer » (comprendre « qui a voyagé par bateau »)[22],
- le mot russe morskaja swinka veut dire « petit cochon de mer »,
- le polonais świnka morska aussi veut littéralement dire « petit cochon de mer »[22],
- le néerlandais utilise Guinees biggetje (porcelet de Guinée) ou « cochonnet d'une Guinée », cavia qui se réfère au nom scientifique[22] ou encore huis cavia (cavia domestique),
- l'italien, via son Porcellini d'India, a la même signification qu'en français
- le suédois opte pour un simple marsvin traduisible en « cochon de mer »[22].
- L'espagnol fait l'effort d'être plus biologiquement crédible grâce à un conejillo de Indias, soit « petit lapin des Indes »[22].
Quant à la deuxième partie de son nom d'Inde, elle est due à une erreur. En effet, le cobaye est bien originaire d'Amérique du Sud mais Christophe Colomb a confondu cette partie d'Amérique avec les Indes !
François Cavanna dans le saviez vous ?
a, à ce propos, la phrase suivante : « Si l'on examine un cochon
d'Inde, on s'aperçoit avec stupeur que ce n'est pas un cochon et qu'il
n'est pas d'Inde. Seul le « D' » est authentique. » |